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Ce site est dédié aux scolaires ,aux
étudiants et aux passionnés de l'Histoire
Empereurs, rois, papes,
marchands et guerriers célèbres, les personnages importants de
l'histoire médiévale appartenaient à l'élite de la société, qui ne
regroupait pas plus de 5% de la population. Qui étaient les 95% restants
?
Pour l'essentiel, c'étaient
des paysans, des travailleurs de la terre. Depuis toujours, et jusqu'au
début de XIXe siècle, ils représentèrent la base matérielle, le
fondement de l'activité économique et de toute la civilisation
européennes. Le dynamisme des marchands et des artisans fit la
prospérité des cités médiévales, mais ce sont les paysans qui
nourrissaient les citadins.
http://mboullic.club.fr/paysans.htm
Le
commerce connaît une grande expansion entre le XIe et le XIIIe siècle,
avant la “crise” des échanges qui dure cent cinquante ans environ à
partir de 1350. Toujours attirés par les merveilleuses richesses de
l'Orient, épices et tissus précieux, les négociants italiens s'appuient
essentiellement sur Constantinople ou Alexandrie pour approvisionner le
monde musulman en bois, armes et esclaves.
Alors que les Vénitiens dominent le trafic avec l'Empire byzantin, les
Génois développent leurs relations avec l'Europe du Nord, notamment à
l'occasion des
foires de Champagne
qui deviennent, à partir du milieu du XIIe
siècle, une sorte de grand
marché permanent. Même si la Méditerranée demeure longtemps le centre de
gravité du commerce
autre lien plus complet
sur les foires et le commerce : voir le lien ci dessous
les foires
Le grand commerce maritime
permet de relier l'est et l'ouest de la Méditerranée, et le golfe
Persique à l'Inde et à l'Extrême-Orient. La mer demeure longtemps un
lieu de rivalités avec les Byzantins. En possédant quelques îles
méditerranéennes – Chypre, Sardaigne, Crète, Sicile, Malte – jusqu’au Xe
siècle, les Arabes assurent des courses plus longues, malgré la présence
de pirates.
Mais la continuité des
itinéraires reste problématique, surtout pendant les deux siècles que
durent les
croisades.
Ouverte sur la
Méditerranée et la mer Rouge, l’Égypte est au centre des itinéraires
maritimes. Côté Méditerranée, les villes du Caire et d’Alexandrie
deviennent les plus importants centres de transbordement de
marchandises, avec Alep et les villes du littoral syrien. Les bateaux en
provenance de Gênes, Pise et Venise repartent de ces ports chargés des
produits de luxe orientaux tant convoités en Europe. Depuis le golfe
Persique, une route longe la péninsule Arabique jusqu’aux deux grands
ports de Basra, véritable entrepôt de l’Iraq, et Sîrâf qui dessert
l’Iran. De là, les bateaux suivent la côte indienne jusqu’en Chine.
Par la mer Caspienne, le
commerce avec les "Russes" conduit les marchands arabes dans les
provinces baltiques et dans l’est de l’Europe centrale. C’est à Bagdad,
via le port de Basra, que convergent les routes maritimes vers
l’Extrême-Orient. Les bateaux font du cabotage le long de la péninsule
Arabique jusqu’au port d’Aden où ils peuvent remonter au nord vers Le
Caire par la mer Rouge ou descendre au sud la côte orientale de
l’Afrique jusqu’à Madagascar.
La batellerie est aussi un élément essentiel des transports. Trois
grands systèmes fluviaux servent de trame à ces itinéraires : le Nil en
Égypte, le Tigre et l’Euphrate en Mésopotamie, l’Amou-Daria et le
Syr-Daria en Asie centrale.
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