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Les
épices à la conquête de l’homme
L’homme aurait découvert les
épices dès le Néolithique (5000 à 2500 av J.-C.). On trouve des traces
d’épices dans les jarres de terre cuite déposées à côté des défunts datant
de l’âge du Bronze (2000 av J.- C.).
La
civilisation égyptienne accordait une place primordiale aux plantes, ces
dernières étant consacrées aux Dieux. Les épices avaient un usage
funéraire. Elles participaient aux rites de momification, repoussant les
moisissures. Il n’est donc pas étonnant de trouver des momies parées de
colliers de clous de girofle, de cannelle, ou plus rarement de muscade.
Les prêtres souvent médecins, devaient également étudier les épices, afin
d’identifier et maîtriser leurs propriétés curatives.
Elles entraient dans la
composition de parfums et de boissons. La bière de Pelouse était parfumée
à la marjolaine, au persil et à la menthe.

Les Phéniciens furent également de fervents partisans des épices.
Lorsque l’on parlait de « marchandises phéniciennes », il s’agissait
en fait d’épices.
Chez les Grecs, les épices
occupent également une place primordiale dans les rites funéraires et la
médecine. Hippocrate (460-377 av JC), père de la médecine, encourage
l’usage des épices en cuisine : « que votre alimentation soit votre
médecine ». Elles devaient faciliter la digestion, préserver des risques
d’empoisonnement et de contagion et surtout prolonger la vie des
consommateurs. Il faut attendre les conquêtes d’Alexandre le Grand
(356-323 av J.- C.) pour que des relations commerciales régulières
s’établissent avec l’Inde et la Chine. Ses soldats ramenèrent des épices
et des plantes qui seront étudiées par Théophraste. Ce dernier rédigea
vers 300 av. J.- C., une Histoire des plantes. Alexandrie devient
l’entrepôt d’épices et aromates de l’Antiquité.
Les Romains considéraient les
épices comme un symbole d’opulence. A l’arrivée de Néron (empereur romain
du Ier siècle) au pouvoir, les rues de Rome furent recouvertes de safran.
Il fit également brûler l’intégralité des stocks de cannelle des réserves
privées des sénateurs pour les funérailles de son épouse, Poppée. Les
Romains sont les premiers à introduire les épices en abondance dans la
cuisine. Dans son De re Coquinaria (De l’art culinaire), Apicius (Ier
siècle av. J.-C.) mentionne 60 sortes d’épices utiles en cuisine. Les
Romains exportaient des épices dans leurs provinces de France et
d’Angleterre, ainsi qu’en Europe septentrionale, ce qui permit de propager
le goût des épices aux peuplades du Nord, inscrivant par conséquent les
épices aux butins de guerre. Au Moyen-âge, les pratiques culinaires
romaines tendent à disparaître sous l’influence des invasions barbares.
L’épice privilégiée au Haut Moyen-Age était le houblon, ingrédient
incontournable de la bière.
De
plus, les échanges entre l’Orient et l’Occident diminuent, l’Arabie
musulmane et l’Europe catholique entretenant peu de relations
commerciales. Les rares épices introduites en Europe sont destinées aux
monastères et aux palais.
Au IXè
siècle, Charlemagne fixe une liste d’herbes aromatiques et d’épices devant
être cultivées dans les propriétés impériales.
Leur valeur est telle qu’elles
servent de monnaie, d’où l’expression « payer en espèces » (payer en
épices). Tout peut se payer en épices, les salaires, les rançons, les
amendes, les taxes et les impôts.
Au
Moyen-Age, la vente des épices se fait chez les poivriers, ou les
épiciers-apothicaires. Pour devenir maître-épicier, il faut présenter à la
corporation un chef d’œuvre, une pièce montée composée de fruits confits,
d’épices, de confiseries… Leur statut sera redéfini, les séparant des
apothicaires et des confiseurs.
La
course aux épices en quelques dates
IXè siècle :
Sindbad le marin à Bagdad, commerce avec l’Inde, l’Asie du sud-est,
l’Afrique et la Chine. Ses contes sont en fait destinés aux adultes et
contenaient des messages codés destinés aux marchands.
1096-1099 : la première croisade, décidée par le Pape Urbain II,
aboutit à la prise de Jérusalem. Les Génois et les Vénitiens, qui avaient
fourni les vaisseaux, obtinrent le plein droit sur le commerce des épices.
1204-1453 : Venise a le
monopole du commerce des épices. Jusqu’en 1500, les épices suivent les
caravanes arabes vers Constantinople et Alexandrie, puis sont prises en
charge par les navires italiens.
1294 :
Marco Polo est un des premiers Italiens à décrire les vergers d’épices,
même s’il cache encore leur localisation.
XV-XVI : les navigateurs portugais et
espagnols cherchent de nouvelles routes vers les Indes, afin de trouver de
l’or et des épices.

1492 : Christophe Colomb part vers l’ouest et découvre les piments aux
Antilles. Malheureusement, ceux-ci, malgré les efforts des botanistes
continuent à ne pousser qu’aux Antilles.
1498 :
Vasco de Gama utilise une route directe par l’Atlantique et l’Océan
indien, en contournant les marchands arabes et italiens. Il faudra une
guerre avec les Arabes pour que les Portugais puissent conserver cette
route et établir la « Casa de India », la Compagnie des Indes.
1500: Lisbonne devient le port des épices le plus important
d’Europe.
1519 :
Magellan, emprunte une route vers l’ouest. Le voyage s’avère être
catastrophique sur le plan humain. Magellan décède aux Philippines, et sur
les 5 navires partis, seule la Victoria revient au port avec 18 marins à
son bord. L’expédition comptait 237 hommes. Par contre, l’opération est un
succès sur le plan économique. L’ équipage rapporte des îles Moluques une
cargaison de 26 tonnes d’épices ce qui vaudra au successeur de Magellan,
El Cano, un blason « au château de sable sur champ de gueules à deux
bâtons de cannelle, trois noix de muscade et trois clous de girofle. »
Les
Portugais dominent le commerce jusqu’à la fin du XVIè siècle. A partir de
ce moment, les Hollandais deviennent les plus puissants. Les princes
locaux se sont alliés aux Hollandais afin de repousser les Portugais, sans
se douter des conséquences.
Les Hollandais vont essayer de maintenir le
prix des épices au plus haut, en maîtrisant la production par des moyens
proches de la piraterie. Ils stérilisent les graines, limitent la
plantation à certaines îles, exterminent les indigènes résistants, et
punissent de mort ceux qui tentent d’exporter les précieuses plantes. En
1620, des épices sont brûlées dans les rues d’Amsterdam afin de maintenir
les prix.
Le
XVIIè siècle est marqué par l’organisation du commerce des épices et
la création des grandes Compagnies.
1600 : création de la Compagnie anglaise des Indes orientales
1602 : création de la Compagnie hollandaise
1664 : création de la Compagnie française par Colbert.
1697 : les Anglais s’imposent à leur tour sur le marché des épices.
Au XVIIIè siècle, Pierre Poivre
(1719-1766), brise le monopole hollandais aux Moluques, en leur
subtilisant des girofliers et des muscadiers. Il les emmène en Ile de
France, aujourd’hui, Ile Maurice.
7 décembre 1778 : cueillette de la première muscade française qui
est envoyée à Louis XVI.
Dès que les Anglais, les Hollandais et les Français cultivent les plantes
à épices, le monopole disparaît, entraînant une baisse des prix.
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