

Les atouts des navires Vikings
La forme caractéristique du navire viking lui donne l'avantage d'avoir
une bonne stabilité en haute mer avec un tirant d'eau extrêmement faible
(pour permettre la remontée des cours d'eau) et les fameux raids.
A voile et à rame, les navires vikings pouvaiet profiter des bienfaits du
vent
Les langskips pouvaient être tirées sur le sol. Cette technique permettait
aux expéditions de contourner des villes trop puissantes à attaquer, qui
barraient un fleuve, ou traverser des détroits.

Une technologie Viking de pointe au Moyen-âge
Les navires vikings furent tellement à la pointe de la technologie que
leur forme perdurera pendant des siècles que ce soit en Angleterre, en
France ou en Russie. La flotte Byzantine et son terrible feu grégeois fut la
seule à pouvoir s'opposer efficacement aux navires vikings.
Le Drakkar viking et sa symbolique religieuse
Il n'était pas rare que les rois vikings, lors de leur mort, soient
confiés à la mer. Le roi avec tout son armement médiéval était disposé dans
le drakkar, parfois accompagné de son char et de ses chevaux.
On boutait le feu au navire viking qui dérivait jusqu'à sombrer, emmenant au
royaume d'Odin l'âme de son défunt passager.
ON VA RETROUVER LES VIKINGS A ROUEN
Moyen-Âge
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En 841, les Vikings remontent la Seine et
attaquent Rouen. Ce n'est qu'avec le traité de Saint-Clair-sur-Epte,
qui cède la Normandie aux Vikings, que la ville peut de nouveau se
développer. Le chef Viking Rollon devient le premier duc de
Normandie et fait de Rouen sa capitale.
La ville s'intègre ainsi à l'espace commercial du monde viking, qui
comprend toute l'Europe du Nord et les îles britanniques. En outre,
les Vikings remontent les fleuves russes jusqu'à Constantinople et
abordent au Groënland et au Vinland, localisé à Terre Neuve. Rouen
devient un entrepôt pour les butins des Vikings, un port de commerce
avec le bassin parisien, un marché d'esclaves. On y atteste la
présence de visiteurs venus de loin : des Grecs, des Scandinaves,
des Irlandais, des Italiens. Une importante communauté juive vit
autour du palais de Justice, sous lequel se trouvent les vestiges
d'un monument juif unique en Europe du Nord.
La conquête de l'Angleterre par le duc de Normandie Guillaume le
Conquérant en 1066 lie Rouen à l'expansion normande vers ce pays,
puis vers l'ouest de la France, à l'époque où Henri II Plantagenêt
règne sur des territoires s'étendant de l'Aquitaine aux confins de
l'Écosse. Le rayonnement de Rouen se mesure à la présence d'un
atelier monétaire dont les monnaies se retrouvent jusqu'en Russie ou
dans les États Latins d'Orient, les Normands du XIe siècle ayant
conquis la Sicile puis participé aux Croisades. Il reste une trace
de ces voyages sur le portail Saint-Jean de la cathédrale de Rouen :
les motifs décoratifs sont inspirés de l'art islamique et sont
arrivés à Rouen par l'intermédiaire des Normands de Sicile.
Très tôt par rapport aux villes françaises, Rouen obtient une Charte
communale, que lui accorde le Duc de Normandie vers 1150. Il s'agit
des Établissements de Rouen. Tout homme libre ayant un an de
résidence relève alors de la juridiction communale. Seules quelques
familles participent au gouvernement de la ville, les Cent Pairs,
qui sont cooptés. Les habitants sont groupés dans des corps de
métiers et appartiennent à des confréries, groupes solidaires basés
sur le culte d'un saint, ce qui correspond souvent à une solidarité
de quartier ou de profession.
Le commerce est très actif, grâce aux relations avec la région
parisienne et l'Angleterre : les Rouennais vendent du sel et du
poisson aux Parisiens et commercialisent le vin de Normandie en
Angleterre. Ils ont aussi des liens commerciaux avec l'Irlande. La
ville est en outre un centre intellectuel et artistique, stimulé par
la construction de la cathédrale.
La conquête de la ville par Philippe Auguste et le rattachement de
la Normandie à la France ne freinent pas la prospérité rouennaise.
Philippe Auguste maintient les privilèges communaux et laisse aux
Rouennais le monopole du commerce sur la Basse Seine.
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L'organisation d'un raid (ou d'une expédition) s'effectuait de façon
simple par l'entraide. Six à sept camarades se réunissaient pour la
fabrication des bateaux, recrutaient ensuite l'équipage (soit environ 40
hommes) et s'embarquaient pour leur destination choisie. Le mot camarade
se dit d'ailleurs felagar, qui donnera fellow en anglais. Au retour du raid,
le butin était réparti entre ces hommes.
Le navire long viking (drakkar) était plus un moyen de transport qu'un
navire de guerre. Les Vikings l'utilisaient rarement dans les batailles
navales. Lorsque c'était le cas, on rapporte qu'ils attachaient plusieurs de
ces navires entre eux afin de former une plate-forme pour le combat au corps
à corps. Les drakkars étaient actionnés par des rames avant que
n'apparaissent les voiles au VIIIème ou IXème siècle. Bien qu'ils semblaient
fragiles et inadaptés à la navigation, leurs répliques modernes ont confirmé
leur excellente navigabilité.
De 800 à 820 ils jouent alors sur cette force pour acquérir des richesses.
A partir de 900 l'Occident réagit par diverses parades: en plaçant des
chaînes dans les fleuves et les rivières, en disposant des tours de guet le
long des côtes... Dans un même temps, les Vikings prennent conscience que
certains lieux qu'ils pillent offrent un climat plus agréable que la
Scandinavie et commencent doucement à s'implanter en Normandie, dans le
Danelaw (Angleterre), en Irlande, en Islande et en Russie. De par leur
faible nombre, ils n'envahissent pas ces lieux mais se fondent directement
parmi les populations locales.
En Russie, leur faculté d'adaptation leur a permis de gouverner autour de la
ville médiévale de Novgorod. Ces Vikings, appelés Varègues, car ils venaient
de la mer de Varègue (la Baltique en russe), seront ensuite nommés "RUS" par
les Slaves et "RHOS" par les Grecs, probablement car il y avait beaucoup de
roux parmi eux. "Rus" donnera le nom de Russe et leur pays la Russie.
En Normandie, les Vikings harcelaient sans cesse les côtes, alors que
Charles II était roi de France. Celui ci préféra leur payer un tribu plutôt
que de leur résister. Ce tribut appelé "Danegeld" (paiement aux Danois)
sera une véritable aubaine pour les Vikings. Evidemment ceux-ci revenaient
chaque année et demandaient des sommes de plus en plus importantes
(jusqu'à 78 000 livres tournois, une fortune pour l'époque du moyen-âge).
Finalement le roi de France proposa au chef Viking Göngu Hrolfr, dit Rollon,
de lui offrir la Normandie moyennant qu'il se fasse baptiser et qu'il épouse
sa fille. La Normandie était devenue en ce moyen-âge du Xème siècle une
colonie Viking.
http://www.lionsdeguerre.com/moyen-age/strategie-militaire-viking.php
Le navire long
viking (drakkar) était plus un moyen de transport qu'un navire de guerre.
Les Vikings l'utilisaient rarement dans les batailles navales. Lorsque
c'était le cas, on rapporte qu'ils attachaient plusieurs de ces navires
entre eux afin de former une plate-forme pour le combat au corps à corps.
Les drakkars étaient actionnés par des rames avant que n'apparaissent les
voiles au VIIIième ou IXième siècle. Bien qu'ils
semblaient fragiles et inadaptés à la navigation, leurs répliques modernes
ont confirmé leur excellente navigabilité. La portée supplémentaire offerte
par l'ajout de voiles explique en partie pourquoi les Vikings commencèrent à
effectuer des raids maritimes au IXième siècle.
http://medieval.mrugala.net/Guerre/La%20Guerre%20Navale.htm
http://lehistoire.free.fr/article.php3?id_article=274&titre=Diere-Grecque-700-av-J-C
http://helmous.club.fr/Dossiers/MoyAge/Epoque/Navale.htm
http://www.rouen.fr/decouvrir/histoire1.php |