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AMSTERDAM, une
république commerçante
Après 30 ans d'une
guerre sans merci contre Madrid, les "gueux de la mer"
arrachent, en 1609, une trêve de 12 ans. Celle-ci sera
suivie, en 1648, par la reconnaissance de
l'indépendance des 7 provinces révoltées, au nord des
Pays-Bas espagnols. Ainsi naissent officiellement les
Provinces-Unies, vouées à un destin exceptionnel au
17ème siècle.
Leur lutte a commencé en
1579. Par l'Union d'Utrecht, la Hollande, la Zélande,
la Frise, la Groningue, la Gueldre, l'Overjissel et
l'Utrecht, calvinistes, refusent la domination de Sa
Majesté Catholique Philippe II. Assurées de leur
avenir en 1648 par le traité de Münster, qui leur
octroie un statut de puissance souveraine, les
Provinces-Unies, emmenées par la Hollande, édifient
sur les mers un vaste empire commercial. Prospère,
leur société est aussi d'une surprenante modernité.
Dès la fin du 16ème
siècle, les hollandais, "rouliers des mers", évincent
les ports hanséatiques, Hambourg, Brême,..., du
commerce de la Baltique et des trafics méditerranéens.
Grâce à leurs flûtes, bâtiments maniables et rapides
servis par des équipages aguerris et peu nombreux, les
armateurs d'Amsterdam offrent les tarifs les plis bas.
Par des stratégies familiales à l'échelle de l'Europe,
ils sont présents dans chaque port. Leur ambition est
mondiale. En 1602, Oldenbarnevelt crée la Compagnie
des Indes orientales, la célèbre VOC. Assise sur un
capitale de 6,5 millions de florins, la Compagnie a
des moyens énormes et ses pouvoirs sont presque
illimités : monopole du commerce avec l'Orient, droit
de déclarer la guerre, d'occuper des territoires. La
VOC est un Etat dans l'Etat, peut-être le seul Etat
d'une république à la structure confédérale.
Le coeur de sa puissance
est l'Indonésie où, en 1619, est fondée Batavia. De
là, les galions de la VOC partent pour la Chine ou
l'Inde acheter poivre, soie, canelle, ivoire,etc...,
revendus en Europe avec un bénéfice fabuleux qui peut
monter à 3 fois la mise de fonds initiale. En 1621,
des réfugiés calvinistes tentent d'imiter ce succès
avec une Compagnie hollandaise des Indes Occidentales.
Ils fondent en 1626 Niew Amsterdam, la future New
York, et colonisent le nord-est du Brésil. Mais il
leur faut battre en retraite devant la réaction
portugaise et surtout anglaise. Dès l'aube du 18ème
siècle, Londres, qui a combattu la Hollande à 3
reprises avant de s'allier avec elle contre la France,
ravit à Amsterdam l'empire des mers. La richesse
néerlandaise cependant ne se tarit pas : l'or et
l'argent que l'Espagne tire des Amériques irriguent la
Banque d'Amsterdam, la première banque d'Etat de
l'histoire, créée en 1609, dont les traites sont
partout honorées, remplaçant avantageusement leur
contrepartie de métal précieux.
Outre leur puissance
économique et financière, les Provinces-Unies
témoignent également d'un dynamisme urbain
remarquable. En Hollande, la taux d'urbanisation
s'élève à 75% en 1680, proportion que l'Angleterre
n'atteint que 2 siècles plus tard. La "Randstad
Holland" comprend les cités d'Amsterdam, Haarlem,
Leyde, La Haye, Delft et Rotterdam. Toutes témoignent
d'une avance urbanistique exceptionnelle. Amsterdam,
la "Venise du Nord", triple sa population entre 1580
et 1620 et compte 200.000 habitants en 1700. Les
maisons, confortables mais hautes et étroites,
dressées sur pilotis autour de la Bourse, le centre
symbolique de la cité, sont construites en briques.
Sur les canaux drainés par la marée circulent des
coches d'eau qui inaugurent un système de transport en
commun pionnier. Mais ces villes tirent aussi leur
prospérité de campagnes à l'économie capitaliste :
horticulture et maraîchage intensifs produisent
tulipes, oignons et légumes frais destinés au marché
urbain. Volailles et fromage sont exportés dans toute
l'Europe. Les procédés utilisés, prairies
artificielles, amendement des sols, culture sous
serre, seront adoptés en Angleterre au 18ème siècle,
lors de la révolution agricole. A cela s'ajoute une
industrie dispersée en milieu rural où coexistent
filatures, raffineries de sucre, faïenceries,
manufactures de tabac, malteries. Beaucoup de produits
anglais y reçoivent leur finition, tels les draps de
laine, teints à Leyde.
Cependant, cette
réussite est paradoxale. En effet, le nord des
Pays-Bas espagnols est au 16ème siècle plus pauvre que
le sud, où brillent Bruges puis Anvers. Mais les
provinces-Unies sont une terre d'immigration, nourrie
par les vagues d'intolérance successives. Ainsi la
diaspora initiale des marchands anversois est rejointe
par celle des huguenots français qui, après la
révocation de l'édit de Nantes, en 1685, fuient vers
le Refuge. Le philosophe Pierre Bayle en est une des
figures éclatantes. La majorité protestante accueille
volontiers d'autres religions : juifs marranes
portugais, tel Baruch Spinoza, ou catholiques,
nombreux dans le Pays de la Généralité, possession
collective des 7 provinces. Cette tolérance fait des
Provinces-Unies une exception, à l'opposé de la
rigoriste république de Genève. En Hollande se respire
un air de liberté qui mêle le mariage civil et le
rationalisme spinoziste. D'où un rayonnement culturel
intense auquel contribuent de savants esprits :
Descartes, qui séjourne près de 20 ans en Hollande ;
le biologiste Leeuwenhoek, qui perfectionne le
microscope ; Huygens, le plus grand physicien du 17ème
siècle avec Galilée et Newton.
La connaissance est
diffusée par les universités de Leyde ou de Breda mais
aussi par des éditions à bon marché, les elzévirs, qui
accompagnent les textes classiques d'un appareil
critique. Les nombreuses gazettes ont pour lecteurs
les membres d'une bourgeoisie au poids politique bien
supérieur à celui de la noblesse. Riches et libérales,
les Provinces-Unies constituent la vitrine de la
modernité. Occulté au 17ème siècle par le prestige
français, leur modèle de civilisation anticipe sur le
mouvement des Lumières.
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http://membres.lycos.fr/historienduweb/newpage26.html
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AMSTERDAM, une
république commerçante
Après 30 ans d'une
guerre sans merci contre Madrid, les "gueux de la mer"
arrachent, en 1609, une trêve de 12 ans. Celle-ci sera
suivie, en 1648, par la reconnaissance de
l'indépendance des 7 provinces révoltées, au nord des
Pays-Bas espagnols. Ainsi naissent officiellement les
Provinces-Unies, vouées à un destin exceptionnel au
17ème siècle.
Leur lutte a commencé en
1579. Par l'Union d'Utrecht, la Hollande, la Zélande,
la Frise, la Groningue, la Gueldre, l'Overjissel et
l'Utrecht, calvinistes, refusent la domination de Sa
Majesté Catholique Philippe II. Assurées de leur
avenir en 1648 par le traité de Münster, qui leur
octroie un statut de puissance souveraine, les
Provinces-Unies, emmenées par la Hollande, édifient
sur les mers un vaste empire commercial. Prospère,
leur société est aussi d'une surprenante modernité.
Dès la fin du 16ème
siècle, les hollandais, "rouliers des mers", évincent
les ports hanséatiques, Hambourg, Brême,..., du
commerce de la Baltique et des trafics méditerranéens.
Grâce à leurs flûtes, bâtiments maniables et rapides
servis par des équipages aguerris et peu nombreux, les
armateurs d'Amsterdam offrent les tarifs les plis bas.
Par des stratégies familiales à l'échelle de l'Europe,
ils sont présents dans chaque port. Leur ambition est
mondiale. En 1602, Oldenbarnevelt crée la Compagnie
des Indes orientales, la célèbre VOC. Assise sur un
capitale de 6,5 millions de florins, la Compagnie a
des moyens énormes et ses pouvoirs sont presque
illimités : monopole du commerce avec l'Orient, droit
de déclarer la guerre, d'occuper des territoires. La
VOC est un Etat dans l'Etat, peut-être le seul Etat
d'une république à la structure confédérale.
Le coeur de sa puissance
est l'Indonésie où, en 1619, est fondée Batavia. De
là, les galions de la VOC partent pour la Chine ou
l'Inde acheter poivre, soie, canelle, ivoire,etc...,
revendus en Europe avec un bénéfice fabuleux qui peut
monter à 3 fois la mise de fonds initiale. En 1621,
des réfugiés calvinistes tentent d'imiter ce succès
avec une Compagnie hollandaise des Indes Occidentales.
Ils fondent en 1626 Niew Amsterdam, la future New
York, et colonisent le nord-est du Brésil. Mais il
leur faut battre en retraite devant la réaction
portugaise et surtout anglaise. Dès l'aube du 18ème
siècle, Londres, qui a combattu la Hollande à 3
reprises avant de s'allier avec elle contre la France,
ravit à Amsterdam l'empire des mers. La richesse
néerlandaise cependant ne se tarit pas : l'or et
l'argent que l'Espagne tire des Amériques irriguent la
Banque d'Amsterdam, la première banque d'Etat de
l'histoire, créée en 1609, dont les traites sont
partout honorées, remplaçant avantageusement leur
contrepartie de métal précieux.
Outre leur puissance
économique et financière, les Provinces-Unies
témoignent également d'un dynamisme urbain
remarquable. En Hollande, la taux d'urbanisation
s'élève à 75% en 1680, proportion que l'Angleterre
n'atteint que 2 siècles plus tard. La "Randstad
Holland" comprend les cités d'Amsterdam, Haarlem,
Leyde, La Haye, Delft et Rotterdam. Toutes témoignent
d'une avance urbanistique exceptionnelle. Amsterdam,
la "Venise du Nord", triple sa population entre 1580
et 1620 et compte 200.000 habitants en 1700. Les
maisons, confortables mais hautes et étroites,
dressées sur pilotis autour de la Bourse, le centre
symbolique de la cité, sont construites en briques.
Sur les canaux drainés par la marée circulent des
coches d'eau qui inaugurent un système de transport en
commun pionnier. Mais ces villes tirent aussi leur
prospérité de campagnes à l'économie capitaliste :
horticulture et maraîchage intensifs produisent
tulipes, oignons et légumes frais destinés au marché
urbain. Volailles et fromage sont exportés dans toute
l'Europe. Les procédés utilisés, prairies
artificielles, amendement des sols, culture sous
serre, seront adoptés en Angleterre au 18ème siècle,
lors de la révolution agricole. A cela s'ajoute une
industrie dispersée en milieu rural où coexistent
filatures, raffineries de sucre, faïenceries,
manufactures de tabac, malteries. Beaucoup de produits
anglais y reçoivent leur finition, tels les draps de
laine, teints à Leyde.
Cependant, cette
réussite est paradoxale. En effet, le nord des
Pays-Bas espagnols est au 16ème siècle plus pauvre que
le sud, où brillent Bruges puis Anvers. Mais les
provinces-Unies sont une terre d'immigration, nourrie
par les vagues d'intolérance successives. Ainsi la
diaspora initiale des marchands anversois est rejointe
par celle des huguenots français qui, après la
révocation de l'édit de Nantes, en 1685, fuient vers
le Refuge. Le philosophe Pierre Bayle en est une des
figures éclatantes. La majorité protestante accueille
volontiers d'autres religions : juifs marranes
portugais, tel Baruch Spinoza, ou catholiques,
nombreux dans le Pays de la Généralité, possession
collective des 7 provinces. Cette tolérance fait des
Provinces-Unies une exception, à l'opposé de la
rigoriste république de Genève. En Hollande se respire
un air de liberté qui mêle le mariage civil et le
rationalisme spinoziste. D'où un rayonnement culturel
intense auquel contribuent de savants esprits :
Descartes, qui séjourne près de 20 ans en Hollande ;
le biologiste Leeuwenhoek, qui perfectionne le
microscope ; Huygens, le plus grand physicien du 17ème
siècle avec Galilée et Newton.
La connaissance est
diffusée par les universités de Leyde ou de Breda mais
aussi par des éditions à bon marché, les elzévirs, qui
accompagnent les textes classiques d'un appareil
critique. Les nombreuses gazettes ont pour lecteurs
les membres d'une bourgeoisie au poids politique bien
supérieur à celui de la noblesse. Riches et libérales,
les Provinces-Unies constituent la vitrine de la
modernité. Occulté au 17ème siècle par le prestige
français, leur modèle de civilisation anticipe sur le
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