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 venise et son arsenal

On note un traité aavec l'empereur d"Orient en 568 : en échange de sa loyauté, Venise bénéficiait d'une protection sur ses bateaux... jusqu'à Antioche. Venise traitant d'égal à égal avec l'empereur d'Orient dès 568 : il s'agit bien là, comme le souligne l'historien Donald M. Nicol, d'une « fiction patriotique ». Mais il y a mieux. L'histoire officielle de Venise raconte comment la ville, de son propre chef, décida d"être gouvernée par des doges au VIIe siècle


C'est au IXe siècle que Venise se met de forger un destin autonome...Venise fut depuis l'origine partie intégrante de l'Empire byzantin: « Dépendance politique et administrative, bien sûr, mais économique aussi d'autant que l'exploitation des salines était soumise à l'époque impériale à un régime de monopole. ».On construit la grande corderie d'État de La Tana vers 1320. C'est dans ce très grand bâtiment que l'on file le chanvre importé et mis à rouir dans un bassin. On y fabrique les cordes, les arbalètes, les ancres. Ensuite, en 1325, la commune acquiert une étendue de plans d'eau et de hauts-fonds. Entourée de murailles et transformée en darse, elle devient l'Arsenale nuovo, pour une  construction de 80 galères.

La deuxième phase d'extension et de réorganisation de l'Arsenal a lieu un siècle plus tard, à partir de 1473. Les travaux entrepris ont pour but de créer un nouvel Arsenal, l'Arsenale Novissimo, aux capacités d'accueil doublées. Comme pour l
'Arsenale nuovo, un grand bassin artificiel est creusé dans des anciens marais.


Une visite à l'Arsenal

L'Arsenal de Venise est immense, aussi grand que la seule ville de Düren en Westphalie. J'allai le visiter en compagnie de deux gentilshommes. Après y être entrés, nous montâmes un escalier qui menait à une vaste salle de 100 pieds de long sur 30 pieds de large, aux parois de laquelle étaient suspendues en trois rangées superposées des armures complètes. Dans la même salle se trouvaient trois à quatre mille épées et un nombre considérable de lances, et au-dessus des armures étaient accrochées six rangées d'arquebuses en parfait état. Au second étage, nous trouvâmes une autre belle salle organisée de la même façon que la précédente. Nous arrivâmes ensuite dans un très haut bâtiment, dont la voûte était soutenue par une trentaine d'arcatures sur des bassins de 150 pieds de longueur où se fabriquent les bâtiments. Un second édifice comparable au premier était situé en face et séparé de lui par un profond canal. Les navires achevés sont mis à l'eau en passant sur d'énormes rouleaux. Un autre bâtiment contient une artillerie de superbe qualité, dont les pièces principales sont 5 canons de bronze, dont l'un a 24 pieds de long. On me dit que ces grandes pièces avaient coûté jusqu'à 7 000 ducats l'une et qu'elles pouvaient projeter des boulets de pierre de 1 000 livres. En deux rangées étaient installées sur roues 400 couleuvrines de bronze, ainsi que des quantités de pièces de toutes sortes que l'on met sur les navires. Un des nobles me dit qu'il fallait compter 38 grosses pièces, 160 grandes serpentines, 44 canons de bronze entre les gros et les courts et plus de 500 couleuvrines. On ajoutait que chacune des principales villes de la Seigneurie était dotée d'une artillerie plus importante que celle-ci, Venise elle-même n'ayant besoin de pièces que pour ses navires. Nous sortîmes alors sur une vaste place dite l'  Arsenal neuf », tirant son nom du fait que c'était il y a peu de temps la lagune, maintenant comblée et flanquée de murs et de tours. C'est sur cette place que se font les essais d'artillerie en tirant contre un mur épais que l'on restaure chaque année. Nous traversâmes les ateliers les plus divers, à commencer par celui où l'on fabriquait la poudre, où 12 moulins étaient mis en mouvement par des manèges de chevaux. Derrière cet atelier se trouve un bel espace pavé, sur lequel en été on fait sécher la poudre, opération à laquelle sert en hiver une grande salle chauffée. Un autre local renferme le salpêtre, pour une valeur, à ce qu'on me dit, de 80 000 ducats ; le siège de Ferrare, trois ans plus tôt, avait nécessité plus de 24 000 ducats pour le seul salpêtre. On me montra un autre local, où près de 100 femmes étaient occupées à travailler le chanvre, les cordages et autres choses nécessaires pour les bâtiments. Une grande pièce était remplie de courroies, autour de 100 000 à un demi-ducat l'unité. Ensuite venait un immense édifice, avec 12 ateliers de forge, chacun tenu par un maître et trois ouvriers, où l'on travaillait sans répit pour les oeuvres d'artillerie de marine. Dans un vaste lieu voisin, des peintres étaient occupés à divers travaux d'enseignes et autres décors pour la flotte. Dans un autre bel édifice, deux salles étaient réservées à la fabrication des cordages pour la marine, tandis qu'à côté, une cinquantaine de femmes travaillait aux voiles, dont 100 000 au moins étaient déjà emmagasinées. À l'étage supérieur, trois grandes salles étaient pleines d'un armement comparable à celui que j'ai décris plus haut, mais plus éclatant, parce que les arquebuses étaient en acier. C'est là que se trouve le trône du doge ainsi que la statue dorée de la Vierge que l'on installe sur la proue de sa galère. Je demandai au seigneur qui m'accompagnait si les équipements que je noyais dans l'ensemble des salles suffisaient à armer 10 000 hommes. Alors lui, en souriant, me dit: « Ce que l'on a ici sert à l'usage quotidien des navires. Ce que la Seigneurie possède dans les autres villes dépasse largement ce que vous voyez aujourd'hui... » Nous étions restés quatre heures sonnées à l'Arsenal sans jamais nous arrêter. Le surintendant à l'Arsenal vint préciser que le nombre des ouvriers s'élève tous les jours à 100, celui des femmes au travail à 150, et que la paie hebdomadaire s'élève régulièrement à 1 000 ducats. Nous remerciâmes le surintendant de ses explications et rentrâmes à l'hôtel.

Traduction de Philippe Braunstein

Viaggio in Italia net MCDXVII del cavaliere Arnoldo de Harff di Colonia sul Reno », publié. par A. Reurnont, in Archivio Veneto, XI, pp. 395-401.

LES CAHIERS DE science et vie  T02281  / juin 2004 ....les chantiers de Venise....les chantiers d'une vie contre l'eau l'Arsenal,.....la lagune....
 

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