Le navire
corsaire est un bâtiment marchand faisant une guerre sur mer que le suzerain
était incapable d’entreprendre, faute de navires, d’hommes et/ou et de
capitaux. Quelle que fût la taille du navire, le principe de la guerre de
course était cependant que le navire fut armé par des civils, se substituant
au prince ou à l’Etat. Là réside la raison d’être de la course, et
ultérieurement de la flibuste. Elle permit à des princes, des villes-états,
voire des nations pauvres ou sans tradition maritime, de se constituer une
flotte menant une action de guerre contre l’ennemi sans avoir à en apporter
le capital.
Le corsaire
était en effet, du point de vue même de ses ennemis, un marin auxiliaire
d’une marine légale. Il ne pouvait donc être pendu, les coutumes de la
guerre, puis les lois internationales, interdisant progressivement au
Moyen Age
de condamner à mort un soldat ennemi vaincu.
De son
côté, l’investisseur, en contrepartie de la mise de fonds initiale, recevait
le produit des rançons et de la vente des prises, déduction faite des frais
de l’armement et des taxes seigneuriales ou nationales, était partagé entre
les actionnaires, les officiers et l’équipage selon un barème fixé avant le
départ de la campagne.
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